Le panneau solaire thermique

Le panneau solaire thermique

Il existe différents types de panneaux solaires :

  • Photovoltaïque
  • Thermique
  • Aérovoltaïque
  • Hybride

Aujourd’hui, nous vous présentons le panneau solaire thermique. Celui-ci vous permettra de produire de l’eau chaude sanitaire et du chauffage. Attention toutefois à ne pas confondre les panneaux solaires thermiques et les panneaux solaires photovoltaïques, car ces derniers permettent de produire de l’électricité.

Bien qu’il soit souvent utilisé et destiné à produire l’eau chaude sanitaire, il est également choisi en tant que système combiné pour participer au chauffage du logement.

Fonctionnement du panneau solaire thermique

À l’intérieur du panneau, un circuit contient un fluide caloporteur. Ce liquide capte les calories du soleil et les transporte d’un point A à un point B. Il apporte donc de la chaleur jusqu’au ballon de stockage. Celui-ci permet de garder l’eau chaude si elle n’est pas consommée dans l’immédiat.

Certaines installations peuvent permettre d’avoir deux circuits différents : l’un pour l’eau chaude et l’autre pour le chauffage. C’est-à-dire que le fluide caloporteur réchauffera l’eau qui ira par la suite dans le radiateur par exemple ou le plancher chauffant si vous en avez un. C’est ce qu’est le système solaire combiné.

Les types de panneaux solaires thermiques

Les prix varient de l’un à l’autre.

Le capteur plan vitré

Le capteur à plan vitré est le plus utilisé en France. C’est une sorte de caisse recouverte d’un vitrage. La plaque métallique située au-dessus va capter les rayons du soleil. Dans la caisse se retrouve l’absorbeur, c’est le tube qui contient le fluide caloporteur. En dessous, se trouve un isolant qui garde la chaleur à l’intérieur des tubes. Il est conçu dans les moindres détails pour résister aux fortes températures. Les tubes sont alors recouverts d’un vitrage en verre trempé. Ils sont alors protégés des intempéries et le liquide caloporteur chauffe bien plus grâce à un effet de serre.

Faisant partie des panneaux solaires thermiques peu chers, son prix varie entre 200 et 400 euros le mètre carré.

Le capteur plan non vitré

Le capteur à plan non vitré est sollicité d’abord pour le réchauffement des piscines. Ce dernier ne produit pas assez de chaleur pour utiliser l’eau chaude sanitaire, sauf si vous résidez dans une région particulièrement ensoleillée. Il a la même conception que le panneau plan vitré, mais il n’a pas de verre. Son rendement est plutôt bon l’été, mais il est très sensible au froid de l’hiver.

Son prix varie entre 50 et 100 euros le mètre carré.

Le capteur à tubes sous vide

Le capteur à tubes sous vide est la dernière génération des panneaux solaires thermiques. Il est très connu et utilisé dans les pays étrangers. Ce qui n’est pas le cas en France. C’est le plus performant des capteurs, mais aussi le plus cher ! L’absorbeur est isolé grâce à des tubes transparents sous vides, l’absence d’air permet d’isoler le liquide à l’intérieur et évite donc la dispersion de la chaleur. Le vide peut être rempli de gaz inerte ou de xénon (un autre type de gaz). Il est recommandé plus dans les régions peu ensoleillées. Étant donné qu’il s’échauffe rapidement, il est vraiment efficace en hiver le matin et le soir.

Il faut compter entre 500 et 800 euros le mètre carré.

Le chauffe-eau solaire monobloc

À côté des trois grands types de catégories de capteurs, on retrouve aussi une installation solaire en un seul bloc. Dans ce chauffe-eau solaire monobloc, le ballon et les capteurs sont sur le même châssis. Le ballon de stockage d’eau chaude n’est alors pas placé dans la maison, mais directement au-dessus des capteurs solaires. Son inconvénient se porte sur le ballon placé en extérieur. En effet, il y a beaucoup de déperditions de chaleur. La nuit l’eau refroidie et l’hiver aussi. Il est préférable de l’installer pour un camping-car ou dans les petites maisons bien isolées, ou encore dans les régions très ensoleillées !

Il s’agit du chauffe-eau solaire le moins cher du marché. Mais il ne peut pas être comparé avec les autres prix de capteur thermique, car il n’est jamais vendu seul. Le système coûte entre 150 et 3 000 euros. Tout dépendra de la taille du ballon de stockage.

En définitive, si vous hésitez, retenez que le capteur à tube sous vide, bien qu’il soit le plus performant, reste très cher en comparaison du capteur plan vitré qui reste le plus utilisé aujourd’hui en France.

On parle de prix, mais il faut savoir qu’il y a des subventions de l’État. Il en existe plusieurs pour pallier la lourde facture d’une telle installation.

Les aides de l’État pour l’installation d’un panneau solaire thermique

Les aides permettent de mener à bien différents projets. Ces subventions peuvent tout à fait être cumulables.

  • Maprimerénov’ : c’est la principale aide de l’État à la rénovation énergétique. Cette aide se base sur les ressources du foyer, car elle est destinée à aider ceux qui en ont le plus besoin. Elle peut être cumulée avec les certificats d’économie d’énergie. Pour en bénéficier, il faut faire appel à un professionnel qualifié RGE reconnu garant de l’environnement.
  • D’autres aides sont possibles, mais cela dépendra de votre région d’habitation, de vos ressources, etc. Il est recommandé de vous rapprocher auprès de votre mairie ou de votre région pour connaitre ces aides dont vous pouvez bénéficier !

Si vous souhaitez avoir plus d’information concernant les aides, n’hésitez pas à vous rendre sur le site du simulateur d’aides de l’État.

L’installation d’un panneau solaire thermique

On installe généralement le panneau solaire thermique sur le toit ou dans le jardin. Il est essentiel qu’il soit orienté vers le sud avec une inclinaison de 30 à 40 °C.

L’installation n’est pas forcément aisée. Elle demande parfois des travaux importants. On conseille souvent d’installer les panneaux solaires thermiques dans le cadre d’une rénovation ou d’une construction neuve.

La surface à choisir

La surface à choisir dépend du logement occupé. Il faudra prendre en considération plusieurs critères :

  • La superficie de la maison
  • Les besoins des habitants de cette-dite maison : production d’eau chaude sanitaire seule, de chauffage seul, ou des deux ;
  • Le taux d’ensoleillement du lieu de la résidence ;
  • L’orientation et l’inclinaison de la toiture.

En règle générale, il faut compter entre 1 m2 et 2 m2 par personne. Quoi qu’il en soit, une étude poussée par un professionnel vous aidera à savoir ce qui est le mieux pour vous et votre habitation.

Le panneau solaire thermique : ce qu’il faut retenir

Nous sommes à la fin de notre article, et si vous êtes arrivés jusqu’au bout, vous avez sans doute appris pas mal de chose sur le panneau solaire thermique en nous lisant. Dans les grandes lignes, gardez à l’esprit que :

Le panneau solaire thermique permet de chauffer l’eau chaude sanitaire et permet également d’offrir le confort de votre logement grâce à son chauffage si vous optez bien évidemment pour un système combiné. Il en existe différents types à des budgets tout à fait attractifs. Il est également possible d’obtenir l’aide de l’État et ces aides sont parfois cumulables.

Le coût d’installation fait parfois peur, car souvent élevé, mais vous en verrez les résultats sur votre facture d’électricité.

En plus d’être économique, le panneau solaire thermique est aussi écologique.
On remarque une baisse sur les factures d’électricité allant jusqu’à 40 %. Le soleil étant une source d’énergie inépuisable, vous êtes sûr de votre ressource ! Cette énergie renouvelable est gratuite et illimitée.

Logement

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