Isolation extérieure : obtenir l’aide de l’État pour mes travaux

Isolation extérieure : obtenir l’aide de l’État pour mes travaux

Une problématique commune à toutes les passoires thermiques que celle de l’isolation. La raison en est simple : mal isolé, un logement souffre d’une importante déperdition thermique dans sa production d’énergie. Au moins 20 % passe par les murs, un pourcentage bien moins anodin qu’il n’y paraît. Fort heureusement, la rénovation énergétique représente un projet collectif de grande envergure, et l’isolation extérieure profite d’une aide non négligeable de la part de l’État et des collectivités territoriales.

Une bonne connaissance des financements disponibles est l’opportunité d’économies conséquentes sur le coût total des travaux engagés. L’ITE (Isolation thermique extérieure) n’en représente qu’une partie. Ajoutez à cela le remplacement d’une chaudière ou de vieux radiateurs et, plus rare, l’installation de panneaux solaires : vous voilà avec des factures faramineuses sur les bras. Identifiez dès maintenant les différents soutiens financiers auxquels vous pouvez prétendre !

Aide technique pour les travaux d’isolation extérieure

Une isolation thermique extérieure est le gage d’une protection de très haute qualité contre les températures extrêmes, aussi bien en hiver qu’en été. Chaleur et fraîcheur s’homogénéisent parfaitement dans une maison bien isolée, qui échappe aussi bien aux courants d’air qu’à la chaleur irrespirable d’un mois de juillet caniculaire. En plus de faire barrage à l’humidité, et ainsi éviter les moisissures intempestives dans les coins de vos murs et plafonds.

L’ITE peut se réaliser de différentes manières, mais les artisans en retiennent principalement deux techniques

Quelles méthodes les plus répandues pour l’isolation extérieure ?

  • isolation in progressIsolation sous enduit. La plus technique la plus courante, consistant à poser des panneaux isolants et de les recouvrir d’un sous-enduit. Plaques en polystyrène expansé, mousse résolique ou fibres de bois : chaque matériau possède ses avantages et ses spécificités. En plus d’être la solution la plus économique, c’est également l’une des plus pratiques en termes de protection contre l’humidité et les pluies fréquentes. 
  • Isolation sous bardage. Les artisans tendent à privilégier cette méthode pour retaper de vieilles façades pleines d’irrégularités ou limiter les risques d’incendie. Les panneaux isolants sont insérés entre la surface en travaux et une ossature en bois ou métallique, avant de recouvrir le tout d’un bardage. Un système plus esthétique que son homologue sous enduit, quoique moins efficace, employable sur toutes les façades. 

Choisir le bon intervenant

L’Anah (Agence nationale de l’habitat) veille tout particulièrement au respect des normes environnementales en vigueur. C’est par cet organisme que sont missionnés les artisans, diagnostiqueurs et autres opérateurs habilités aux travaux de rénovation énergétique. Ceux-ci, du fait des enjeux écologiques pesant sur le milieu immobilier, requièrent des attestations particulières.

Il s’agit du domaine de spécialité des professionnels disposant de la certification RGE (Reconnu garant de l’environnement). Faire appel à eux garantit les dispositions les plus économiques pour vos factures d’électricité, d’éviter les litiges et de prétendre à l’éligibilité des aides de l’État. Impossible d’y prétendre autrement, à l’instar de l’intervention d’un Accompagnateur Rénov’ pour prétendre à MaPrimeRénov’.  

Isolation extérieure : plusieurs aides disponibles

Comme pour toute prestation de service, l’isolation des murs par l’extérieur représente un investissement d’argent, et non des moindres. En fonction de plusieurs critères – choix des matériaux, de la technique, qualité et temps de travail de la main d’œuvre -, celui-ci peut être conséquent. Soit entre 110 et 180 €/m² pour une isolation sous enduit et de 140 à 230 €/m² pour la méthode sous bardage. Pour 150 m² de façade à recouvrir, on vous laisse faire le calcul…

Une consommation d’énergie économique et écoresponsable n’en représente pas moins un enjeu commun. Ainsi, plusieurs aides financières mises en place par les collectivités et les fournisseurs d’électricité sont à la disposition des particuliers pour en accélérer l’adoption plénière.

Aide gouvernementale directe

L’État lui-même participe activement à la transition énergétique des particuliers. Tout financement d’un chantier relevant du domaine de la rénovation énergétique peut ainsi faire l’objet d’un éco-prêt à taux zéro. Donc à intérêt nul : empruntez jusqu’à 30 000 € grâce à cette aide, vous rembourserez 30 000 €. Ni plus, ni moins. Le prêt se contracte auprès de votre banque habituelle avec une prise en charge largement soutenue l’État.

Les particuliers peuvent également profiter d’une TVA réduite de 20 à 5,5% sur les factures relatives aux travaux. Une réduction assez significative des taux absorbés par le gouvernement, accessible par ailleurs sans condition de revenus. Comme quoi, la richesse n’est pas un barrage ! 

Financements étatiques allusifs

Confiez-moi ça Les autres financements disponibles se réclament, eux aussi, de dispositifs gouvernementaux, quoique de manière indirecte. MaPrimeRénov’, calculée selon les revenus, relève de l’Anah, elle-même dépendante du ministère de la Cohésion des territoires. Pour jusqu’à 75 € de financement au mètre carré pour les ménages très modestes (jusqu’à un maximum de 100 m² traités), l’initiative mérite toute votre attention. 

Délivrées par les fournisseurs d’énergie, les primes CEE (Certificat d’économie d’énergie) sont également attribuées selon les revenus. Sans qu’il n’y participe directement, le gouvernement en reste à l’origine, du fait des pressions exercées sur les groupes concernés pour les obliger à réduire la consommation d’énergie des Français. Difficile de réguler un système déjà existant sans provoquer l’ire d’un grand nombre de particuliers. Quoi donc de mieux que les aider directement à refaire complètement leur installation  ?

pierre